dimanche 27 mai 2012

Entre art et industrie : les enjeux de la formation technique [journée d'étude]

Entre art et industrie : les enjeux de la formation technique (XVIIIe-XXe siècle)


Between art and industry: The issues of technical training (18th-20th century)


Journée d'étude, lundi 11 juin 2012, à l'université de Paris 8, Saint-Denis (2 rue de la la liberté) salle D 143.


Par-delà les rythmes et voies multiples de l’industrialisation, la question de la formation technique demeure un enjeu fondamental, que l’historiographie est loin d’avoir suffisamment exploré. L’exigence de qualité des produits fournit en particulier, du XVIIIe au XXe siècle, un levier puissant pour la définition et l’organisation de politiques de formation fort variées. Des formations locales cantonnées à l'atelier jusqu’aux grandes écoles d'ingénieurs, la reconnaissance des besoins de formation ne préjuge pas de ses modalités institutionnelles et pédagogiques. La notion de qualité, dont la définition évolutive relève de logiques économiques et juridiques de production et de commercialisation, suppose dès lors d’envisager la pratique artistique comme l’un des fondements de l’innovation industrielle.

Pour en savoir plus et consulter le programme, cliquer ICI.

vendredi 18 mai 2012

UNE VIE À LA MODE. Vêtements de femmes 1750-1950. De la collection Jacoba de Jonge [exposition]


La bourgeoisie occupant une place sociale grandissante au 19e siècle, une nouvelle classe aisée fait son apparition, désireuse d’afficher par son allure et sa conduite ce statut nouvellement acquis. Les femmes de cette classe sociale sont donc amenées à consommer et à adopter les attitudes à la mode : voyages, sports, promenades et boutiques forment les nouveaux passe-temps qui exigent des tenues bien spécifiques. En plus des vêtements, les tendances de la mode influencent la véritable routine quotidienne, le matin étant consacré aux activités domestiques, l’après-midi aux visites et sorties. Chaque moment possède ainsi son propre code vestimentaire. 
Faire partie de la haute couture s’impose donc à un nombre toujours plus grand de consommateurs. Mais ces femmes n’ont pas seulement suivi la mode, elles y ont aussi donné forme en partie par un changement dans leurs modes de vie et dans leurs habitudes. Comme aujourd’hui, les consommateurs ont modelé de façon économe et créative une mode en perpétuelle évolution: de vieilles robes ont été ajustées et parfois transformées pour s’adapter à une nouvelle silhouette élégante. Le recyclage des matériaux est chose courante, également parmi les classes supérieures. 
Par le biais de silhouettes historiques provenant de la riche collection de vêtements de la collectionneuse néerlandaise Jacoba de Jonge, qui est d’ailleurs intégrée maintenant en grande partie dans la collection du MoMu, vient s’esquisser à travers cette exposition, une image de la relation entre un idéal de la mode et des vêtements portés réellement.
UNE VIE À LA MODE. Vêtements de femmes 1750-1950. De la collection Jacoba de Jonge déroule du 21 mars jusqu'au 12 août 2012.
ModeMuseum - MoMu - Musée de la Mode de la Province d'Anvers 
Nationalestraat 28 
2000 Anvers (Belgique)

mardi 15 mai 2012

Culture matérielle et visuelle - Séminaire 2011-2012 -;École doctorale SHSDS Nord de France


Thématique Journée 2 - Cultures de l’apparence - 16 mai 2012


Une « culture de l’apparence » désigne ici un monde de références matérielles et visuelles plus ou moins perceptibles quand on y entre : dans l’été, en prison, dans un milieu social ou professionnel, mais aussi dans une œuvre ou un genre et, à plus grande échelle, d’une société ou d’une époque à l’autre. Des ensembles au contact desquels on sait d’emblée, mais de manière souvent énigmatique, si quelqu’un, soi-même ou quelque chose en fait partie. Ce ne sont pas des « styles » au sens classique, ni des Zeitgeists donnant à toutes choses une sorte de parenté isolante. Il s’agit toujours d’univers qui prennent sens, se pratiquent, se manifestent par rapport à d’autres.

Gabrielle Culand (ethnologue documentariste) « Les Punks à chien, une anthropologie visuelle » 
Pierre Lannoy (Université libre de Bruxelles - sociologue) « Les apparences de l’enthousiasme. Profondeurs et superficialités de la passion autour de la Coccinelle Volkswagen »
Farid Chenoune (Ecole nationale supérieure des arts décoratifs / Institut français de la mode - historien) « Qu’est-ce que le glamour ? »

Maison de la recherche, salle F013, université de Lille 3, 10 h- 17 h.

mercredi 9 mai 2012

Le robes du temps [exposition]


Du 10 mai au 30 septembre 2012, la Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais invite l’artiste textile québécoise Carole Simard-Laflamme à investir la salle d’exposition temporaire avec des créations personnelles alliant les cinq sens.
La nature des choses et les liens qui les unissent constituent les champs de réflexion privilégiés de Carole Simard-Laflamme. Nature et structure sont au cœur de son œuvre décloisonnée, pluridisciplinaire où la fibre textile s’impose comme média par excellence.
Exploitée sous toutes ses formes et de manière souvent étonnante, la fibre est assemblée en des créations qui explorent la condition humaine et son enracinement culturel. Perception, intuition, identité, émotion, mémoire et poésie sont les moteurs du processus créatif de l’artiste.
Son désir de décloisonner les disciplines amène Carole Simard Laflamme à associer, par exemple, la nature et le textile, le vêtement et l’architecture, et la fibre au son. Transcendant la nature éphémère et délicate du médium, elle met en scène des installations architecturales qui intègrent souvent des éléments sonores afin de créer des environnements qui donnent à vivre des expériences esthétiques et émotives intenses.

mardi 8 mai 2012

Montrer la mode : une histoire de lieux [séminaire]

La séance de ce séminaire « Montrer la mode : une histoire de lieux » tentera de lancer de nouvelles perspectives sur l’exposition de la mode. En effet, la question du vêtement exposé résume les problématiques historiographiques de la mode : la narration muséographique comme manière d’historiciser la mode, l’objet de mode et son rapport au patrimoine, les rapports complexes de la mode avec la création artistique, les discours produits autour de la mode, et enfin, ce que l’habit dit des représentations identitaires et du corps suggéré sous le vêtement. Dès lors, quelles sont les possibilités muséographiques à même de transmettre des objets et des savoirs issus de la mode ? Quelles sont les limites physiques du rapport entre le visiteur et le vêtement (lien tactile et visuel, exposition Yohji Yamamoto) ? Comment transmettre de manière didactique et interactive ? Quelles possibilités les créateurs ont d’exposer dans le musée devenu laboratoire (exposition Martin Margiela, Anvers, Hussein Chalayan, Paris) ?


Interviendront :

Sophie Couret, Université de Perpignan - Via Domitia, et Université Paul Verlaine, Metz
Le vêtement exposé ou le paradoxe des antagonismes: itinéraire d’un objet au carrefour de l’histoire, de l’esthétique et de la conservation

Kaat Debo, ModeMuseum, Anvers
The Fashion Designer as Co-curator: Exhibiting Fashion at MoMu

Pamela Golbin, Musée des Arts décoratifs, Paris
Les expositions de mode aux Arts Décoratifs

Nicolas Hatot, Musée des Arts décoratifs et de la Mode, Marseille
Une galerie d’étude pour le musée des arts décoratifs et de la mode de Marseille

à l'Institut national d'histoire de l'art (salle Giorgio Vasari) à Paris, le mardi 15 mai 2012, de 14h à 17h,

dimanche 6 mai 2012

Paniers, baleines et jabots. La mode au 18e siècle [exposition]

Exposition au Musée du Costume et de la Dentelle, à Bruxelles (Belgique), 12 rue de la Violette, du 30 mars au 31 décembre 2012.

Les robes à paniers et les chemises à jabots deviennent des pièces en vogue entre 1730 et 1789. L’exposition 'Paniers, Baleines et Jabots' présente la mode du 18e siècle qui inspire toujours celle d'aujourd'hui.
Les robes à la française ou à l’anglaise, côtoient les habits et les culottes portés au temps de la Pompadour puis de Marie-Antoinette, dignes représentantes de la mode du siècle des Lumières. La dentelle de Bruxelles, arborée dans toutes les cours européennes, est mise à l’honneur à travers les châles, volants et cravates qui complètent les tenues.
En collaboration avec le Musée du Costume et de la Dentelle, la Cinématek de Bruxelles organise un cycle de projection de films sur le 18e siècle dans le cadre de l'exposition "Paniers, baleines et jabots. Une sélection qui regroupe des cinéastes célèbres à traveurs des films cultes qui mêlent histoires extravagantes, dramatiques et donnent une vision personnelle de ce siècle.