jeudi 26 novembre 2009

I Medici. Une renaissance en papier d'Isabelle de Borchgrave.

Musée du Cinquantenaire à Bruxelles (jusqu'en avril 2010).

C'est la première fois qu'une exposition importante des oeuvres de l'artiste belge Isabelle de Borchgrave est organisée dans son pays d'origine. Vingt-neuf costumes, qui ont déjà été exposés au Palazzo Medici à Florence au printemps 2009, seront en effet présentés au Musée du Cinquantenaire dès le 20 novembre prochain. Ces créations, réalisées en papier coupé, plié, collé et peint à la main, selon une technique du trompe-l'oeil qui leur donne toute l'apparence de la réalité, sont inspirées par la mode florentine en usage à la cour des Médicis à l'époque de Laurent le Magnifique (1449-1492). Du drapé aux coloris en passant par la richesse des coiffes et la sophistication des bijoux, l'illusion est absolue. Isabelle de Borchgrave, avec la rigueur d'une historienne de l'art, s'appuyant sur une recherche méticuleuse, imite à la perfection la soie, le velours, les broderies ou la dentelle de jadis. Ses oeuvres, d'une incroyable richesse, plongent le spectateur au coeur d'une époque disparue.

vendredi 13 novembre 2009

Les hommes-objets au cinéma


L’homme a toujours joué de son corps. Mais tout a changé depuis que le cinéma joue du corps de l’homme : tantôt exacerbées jusqu’au ridicule, tantôt torpillées jusqu’aux larmes, les normes de la virilité ont été bousculées par le 7e art.
S’attaquant à un sujet qui garde sa part de tabou, les auteurs nous mènent des icônes du cinéma muet aux stars bodybuildées d’aujourd’hui, en passant par les torses avantageux de l’âge d’or hollywoodien ou les minets des seventies.
Ils explorent les diverses façons dont le cinéma a érigé la chair masculine, non moins que le corps féminin, en objet de délectation visuelle pour les unes et les autres, et interrogent le plaisir que chacun ressent à éprouver à travers ces figures sa propre sensibilité érotique...

jeudi 12 novembre 2009

Les apparences de l'homme. Penser l'objet et l'ornement corporels

Un appel à contributions pour pour le vol.59 (2) de Civilisations à paraître en décembre 2010 : « Les apparences de l’homme. Penser l’objet et l’ornement corporels ». Numéro coordonné par Gil Bartholeyns.

Ce numéro de Civilisations s’efforce de repenser l’esthétique corporelle en s’attaquant à quelques obstacles qui empêchent sa compréhension au niveau des sociétés humaines en général. Croisant les regards historiens et anthropologiques, le volume proposera des études de cas et des contributions plus épistémologiques. Les textes porteront un regard critique sur les façons actuelles de conceptualiser l’objet et l’ornement corporels, en histoire ou en sciences sociales.

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien du titre de cet article. Date limite d'envoi des propositions de contributions, le 7 décembre 2009.

samedi 7 novembre 2009

Recherche d'articles pour la revue Apparence(s)



La revue électronique Apparence(s) recherche des articles sur tout thème en relation avec sa ligne éditoriale [http://apparences.revues.org/index122.html].

Le numéro 2010 sera un numéro "De tous poils", particulièrement consacré aux pilosités et à la chevelure.

Apparence(s) est publiée sur le portail des publications électroniques ouvertes Revues.org.

jeudi 5 novembre 2009

Fééries indiennes (Musée de la Compagnie des Indes, Lorient, France)

6 juin - 14 décembre 2009

Des rivages de l’Inde au Royaume de France, en passant par la Perse, le musée de la Compagnie des Indes invite à la découverte des cotonnades indiennes imprimées : « les indiennes ».

Exotisme des motifs, chatoiement des couleurs, fraîcheur de la matière : l’exposition propose au visiteur du XXIe siècle de ressentir l’émerveillement des populations européennes du XVIIe siècle face à ces textiles dont les secrets de fabrication, filage et tissage du coton, peinture et impression sur étoffe, sont alors méconnus en Europe mais parfaitement maîtrisés par les artisans indiens.

Ce savoir-faire ancestral est apprécié dans toute l’Asie et, forts de cette supériorité technologique, les Indiens adaptent leur production pour le marché d’exportation. La réponse aux demandes du Moyen-orient prend la forme des fameuses « Perses » que l’Europe admire également.

A partir du XVIIe siècle, les agents des Compagnies des Indes découvrent ces marchandises, qu’ils utilisent à l’origine comme monnaie d’échange en Asie pour obtenir les épices. Mais, quand les Britanniques présentent ces joyeuses étoffes florales à la clientèle européenne, ils suscitent un engouement jamais démenti jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

Les navires des compagnies des Indes importent ces textiles dans des quantités de plus en plus importantes pour satisfaire les besoins des Européens, tant dans l’ameublement que dans l’habillement. Les indiennes deviennent tentures murales, garnitures de lits, de fauteuils, mais aussi caracos, jupes, robes, brassières d’enfant, robes d’intérieur, etc.

La « folie de l’indienne » est telle que, pour protéger les producteurs de textiles français, une prohibition totale frappe ces tissus pendant trois quart de siècle. Le port de ces vêtements est puni de galère perpétuelle et leur vente peut conduire à la pendaison ! La dureté de la prohibition propulse les indiennes au firmament des objets désirables… Une contrebande active, alimentée, en partie par les marins des compagnies des Indes, permet de fournir le marché souterrain goûté par toutes les élégantes, de la favorite du roi à la demoiselle de province.

Les exceptionnelles collections des musées de Lorient et Mulhouse, réunies pour la première fois, se dévoilent dans une véritable féerie florale indienne.

lundi 2 novembre 2009

Study Day : Great Britain, France and the world of fashion during the Second World War (Paris, november 13 th 2009)


Joint Anglo-French Dress History STUDY DAY, November 13, 2009, to celebrate the exhibition: ‘Accessoires et objets, témoignages de vies de femmes à Paris 1940-1944’ at the Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin, Montparnasse, Paris.

This exhibition is the result of work undertaken by Christine Levisse-Touze (Conservatrice en Chef, Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris), with Dominique Veillon (CNRS) and Fabienne Falluel and Marie-Laure Gutton on behalf of the Musée de la Mode de la Ville de Paris, Palais Galliera.

Venue for the Colloque: IHTP, 59-61, Rue Pouchet, 75849 Paris 17.

To read the programme : http://afhe.ehess.fr/document.php?id=1360